Opéra dans le cadre de l'ENSATT en collaboration avec les chanteurs et musiciens du conservatoire de Lyon et Ingrid Von Wantosh Rekowski, Lyon, 2018

Pour traiter cet opéra, nous avons décidé de définir les chanteurs comme des pleureuses qui expient la douleur de la mort du Christ, accompagnés des musiciens qui occupaient une place de bourreau, le visage cagoulé. Entre flagellation du christ et sado-masochisme, il n'y a qu'un pas, et c'est cette ambiguïté de la douleur que nous avons choisies d'exploiter. Un focus sur les mains et le visage des chanteurs qui se crispent et se déforment à chaque note, oscillant entre langage des signes et symbolisme religieux, s'effectue grâce aux costumes et à la vidéo. 

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